Des ronces, des matériaux récupérés, de la terre. Voilà ce qui définit les enceintes de jardins et de vergers qui rythment un chemin de poussière. À peine dévoilés, la frontière est mince, parfois symbolique, entre le dehors et les discrets paradis.
Jnane (« jardins » mais aussi « paradis » en arabe) fait dialoguer le visible et le caché, le sacré et le profane, le vivant et la mort.
Les jardins sont des espaces sanctuarisés qui en préfigurent un autre ; au bout du chemin, un arbre séculaire et le tombeau d’un Saint.